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Les fresques

Lors de la première restauration de 1875, dirigée par l’architecte Ringeisen, on a découvert, sous la couche de badigeon, des fresques qui recouvraient la totalité des murs et une partie des voûtes. Elles ont été peintes à des périodes différentes et certaines ont, hélas, presque disparu. On pense notamment à celles de la nef qui avaient pourtant été relevées en 1875 par un peintre, Mr Deneken.

Malheureusement, ces croquis se sont perdus. Il nous en reste la description de l’abbé Straub qui parle d’un christ en gloire sous la voûte et d’une frise qui courait en haut des murs ainsi que des formes géométriques dans les enfeus (niches).

< Détail du pied du mur du transept sud. (sans doute une des plus anciennes)


 Décor floral autour des fenêtres. (aux alentours de 1516) >

La plus récente et la mieux conservée semble être la fresque de la voûte du chœur.

Elle représente un christ en majesté sur un fond bleu-vert étoilé. Il est entouré comme le veut la tradition par les quatre évangélistes avec leurs attributs (le tétramorphe). Cette fresque a certainement été réalisée après le grave incendie de 1601 qui a détruit la tour toute proche. Il n’y a pas de traces du sinistre. On peut donc supposer une exécution ultérieure.

Détail

Le christ tenant le globe et bénissant de la main droite.

Détail

St Luc, le taureau ailé. Son nom est écrit dans un long phylactère.

On peut ajouter à ça des voûtes en trompe l’oeil dans les transepts nord et sud qui reprennent le dessin des voûtes (réelles celles là) de la chapelle latérale et de la croisée de transept.

Voûte de la tour de croisée. >
On aperçoit des détails des décors floraux
qui la décorait.

< Trompe l’oeil de la voûte du transept nord.
Ou comment faire croire à une voûte gothique
quand on a une voûte en berceau.

La voûte de la tour de croisée, construite après l’incendie de 1601 est elle, bien réelle et est de facture gothique, puisqu’on distingue bien les ogives et la clé de voûte.